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Jeudi 9 septembre
Portes Ouvertes
Anthony Granger
Les chrétiens persécutés
dans le monde Perse
www.portesouvertes.fr
19 et 26 décembre
« Aujourd'hui, dans la ville de David, un Sauveur est né pour vous. C'est le Christ, le Seigneur. » La Bible, Luc 2.11
Noël une fête aux multiples visages
Le vrai sens de Noël… N’est-ce pas la légende du bonhomme rouge qui vient du pôle Nord sur son traîneau tiré par un attelage de rennes, avec sur le dos un énorme balluchon, rempli de gâteries pour les petits et les grands ?
Pour nombre de nos contemporains, c’est bien à cela que se résume Noël. C’est un événement, sinon L’événement commercial de la fin d’année. Le personnage du Père Noël nous vient directement des États-Unis, où une célèbre firme de soda l’a construit sur la base de la figure traditionnelle de Saint-Nicholas qui selon la légende viendrait récompenser de cadeaux les enfants sages.
Une tradition religieuse qui a été instrumentalisée en instrument économique. Et à en croire la popularité croissante d’Halloween en lieu et place de la fête traditionnelle de Toussaints, force est de constater que notre société délaisse ses valeurs traditionnelles pour des valeurs plus matérielles.
Pour d’autres encore, Noël n’est que la résurgence de fêtes païennes bien plus anciennes, comme la fête romaine des saturnales pendant laquelle les maîtres devenaient esclaves et les esclaves les maîtres. Ou comme la célébration par les anciens du solstice d’hiver, à partir duquel les journées s’allongent, pointant vers le printemps et la résurrection de la nature.
Fête commerciale pour les consommateurs, fête traditionnelle pour les enfants, fête païenne pour les anciens… Mais est-ce tout ?
Noël, la célébration de la naissance de Jésus ?
La Bible parle-t’elle de la fête de Noël ? Soyons clairs et catégoriques : non ! Nous ne trouvons à proprement parler aucun commandement formel dans le Nouveau Testament à célébrer le jour de la naissance de Jésus, ni d’ailleurs aucune des fêtes dites chrétiennes de notre calendrier. Pourtant, La venue au monde de Jésus s’est avérée si décisive que les hommes ont choisi de commémorer cette naissance, et ont fixé le jour du 25 décembre pour célébrer cet anniversaire.
Pourquoi cette naissance était-elle si importante ? Parce que Jésus n’était pas un enfant ordinaire. C’était le sauveur de l’humanité. La Bible déclare au sujet de la naissance de Jésus :
« Aujourd'hui, dans la ville de David, un Sauveur est né pour vous. C'est le Christ, le Seigneur. » (Luc 2.11)
Considérons attentivement les mots de cette simple déclaration, et commençons par le plus important :
« pour vous » : ces deux mots sont les plus importants car ils nous visent directement. Ce verset parle de nous, il nous interpelle ; ce qu’il énonce nous concerne. Il nous faut aborder cet énoncé objectivement, pour bien comprendre sa signification exacte, mais également l’aborder subjectivement, pour déterminer la mesure notre vie va être influencée par ce message inédit.
« un sauveur » : pour être sauvé, il faut d’abord être perdu. Parler de sauveur, implique de parler de perdition. Non pas de perte mais de perdition. Il ne s’agit pas d’avoir perdu quelque chose, mais d’être soi-même perdu. Ce verset qui parle d’un sauveur contient donc implicitement une mauvaise nouvelle : nous sommes perdus. Que signifie perdu ? On est perdu quand on n’est plus au bon endroit et qu’on est incapable d’y revenir. L’humanité avait été créée pour vivre dans la présence de son Dieu créateur, mais elle a dû en être chassée à cause de son péché. Au-delà de la mort physique, c’est la séparation éternelle d’avec Dieu qui nous attend. C’est çà notre perdition : nous sommes loin de Dieu, et nous sommes en danger de demeurer loin de Lui pour toujours. C’est de ce péril que Jésus est venu pour nous sauver.0
« est né » : bien que miraculeusement conçu dans le sein d’une jeune fille vierge, ce sauveur a été introduit dans ce monde au travers d’une simple naissance, comme chacun d’entre nous. Il a grandi, a vécu les mêmes difficultés, a souffert les mêmes peines, s’est réjoui des mêmes joies, a endurer les mêmes angoisses que nous. Enfin, il a connu de façon brutale, par le supplice de la croix, la même mort que nous allons tous connaître, dans toutes ses dimensions. Non seulement physique, la mort du corps, mais aussi spirituelle, car pendant qu’il était sur la croix, il a connu la séparation d’avec Dieu. Du début jusqu’à la fin, il a donc vécu en tant qu’être humain comme nous partageant toutes nos expériences, excepté le péché qu’il n’a jamais commis. C’est ce qui lui permet de parfaitement nous comprendre et avoir une authentique compassion pour nous. Il est chair de notre chair On peut dire qu’il nous représente parfaitement, nous humains, dans ce que nous sommes et dans notre sort.
« le Christ », « dans la ville de David » : contrairement à ce que certains pensent, « Christ » n’est pas le nom de famille de Jésus. Le mot « Christ » désigne un titre. Il désigne la même chose que le mot hébreu « Messie ». Ainsi, Jésus, le Christ, n’est autre que le Messie que Dieu avait promis d’envoyer dans les anciennes prophéties. Ce titre de Christ, ou Messie, signifie « celui qui a reçu l’onction royale ». Effectivement, par l’ascendance de Joseph, celui qui l’a adopté comme son Fils, Jésus est légitimement l’héritier du trône d’illustre roi David ; il est le grand roi éternel qui devait apporter la paix à son peuple, le Messie promis.
« le Seigneur » : Non seulement Jésus est ce grand roi promis, successeur du grand roi David, mais ainsi que les prophéties l’annonçait aussi, il est Dieu ! C’est le Seigneur. Il est le Roi des rois, et le Seigneur des Seigneurs. Jésus, c’est Dieu qui est venu vers les hommes qui étaient si loin de lui dans leur péché, pour venir les chercher et les ramener à Lui. Il a dissimulé sa gloire et est venu, nous l’avons vu, comme un vrai homme, tout en restant vrai Dieu. Il s’est présenté aux hommes comme le Messie, le roi libérateur. Et pour cela il a été rejeté. En effet, les hommes attendaient un libérateur politique et militaire qui allait les délivrer de leurs oppresseurs et leur permettre de vivre tranquillement, loin de Dieu. Alors que Lui est venu pour libérer les hommes de leur triste condamnation à vivre éternellement loin de la bienveillante présence de Dieu. Les hommes l’ont donc rejeté, et l’ont mis à mort, pensant en finir avec celui qui mettait en lumière leurs péchés.
« aujourd’hui » : Ce faisant, sans le vouloir, ils ont été les instruments du plan divin qui voulait que Jésus, parfait représentant de l’humanité, endure la condamnation prononcée contre elle : la mort physique et spirituelle. C’est La raison pour laquelle Dieu, en la personne de Jésus, est venu sur Terre : détourner sur lui-même la juste condamnation qu’il avait prononcé contre nous. On peut dire que Jésus est né dans le but de mourir ! Ce qui est pour nous une fatalité était pour Lui son but !
La venue de Jésus et la mission qu’il a accomplie est une réalité historique que marque ce mot « aujourd’hui ». La foi chrétienne n’est pas une fable, ou une philosophie de vie. Jésus est effectivement notre divin sauveur qui s’est livré en sacrifice à notre place ! Dieu a approuvé ce sacrifice en reconnaissant l’innocence de Jésus et sa mort non méritée pour lui-même. C’est ainsi qu’Il l’a ressuscité trois jours après sa mort.
« Aujourd’hui », Jésus est dans le ciel, et son appel résonne encore : il met en lumière nos péchés qui nous éloignent éternellement de Dieu, et nous annonce cette bonne nouvelle : Il est mort à notre place, et nous offre son pardon. Il a payé notre condamnation. A quel prix pour Lui, pour que ce soit gratuit pour nous ! Il vous appelle à reconnaitre vos péchés, à croire en son sacrifice en votre faveur, et à lui demander de vous sauver de votre sort, et de vous rétablir en bonne relation, dans la proximité du Dieu bienveillant.
Quel sera pour vous le sens de Noël ?
« Aujourd’hui », est donc aussi à prendre au sens propre, pour vous-même : c’est aujourd’hui que vous allez décider quel sera pour vous le sens de Noël : un jour de consumérisme débridé, un jour de tradition séculaire, une simple fête païenne, ou bien LE jour qui va changer le cours de votre vie et de votre destinée éternelle ?
Le vrai sens de Noël… N’est-ce pas la légende du bonhomme rouge qui vient du pôle Nord sur son traîneau tiré par un attelage de rennes, avec sur le dos un énorme balluchon, rempli de gâteries pour les petits et les grands ?
Pour nombre de nos contemporains, c’est bien à cela que se résume Noël. C’est un événement, sinon L’événement commercial de la fin d’année. Le personnage du Père Noël nous vient directement des États-Unis, où une célèbre firme de soda l’a construit sur la base de la figure traditionnelle de Saint-Nicholas qui selon la légende viendrait récompenser de cadeaux les enfants sages.
Une tradition religieuse qui a été instrumentalisée en instrument économique. Et à en croire la popularité croissante d’Halloween en lieu et place de la fête traditionnelle de Toussaints, force est de constater que notre société délaisse ses valeurs traditionnelles pour des valeurs plus matérielles.
Pour d’autres encore, Noël n’est que la résurgence de fêtes païennes bien plus anciennes, comme la fête romaine des saturnales pendant laquelle les maîtres devenaient esclaves et les esclaves les maîtres. Ou comme la célébration par les anciens du solstice d’hiver, à partir duquel les journées s’allongent, pointant vers le printemps et la résurrection de la nature.
Fête commerciale pour les consommateurs, fête traditionnelle pour les enfants, fête païenne pour les anciens… Mais est-ce tout ?
Noël, la célébration de la naissance de Jésus ?
La Bible parle-t’elle de la fête de Noël ? Soyons clairs et catégoriques : non ! Nous ne trouvons à proprement parler aucun commandement formel dans le Nouveau Testament à célébrer le jour de la naissance de Jésus, ni d’ailleurs aucune des fêtes dites chrétiennes de notre calendrier. Pourtant, La venue au monde de Jésus s’est avérée si décisive que les hommes ont choisi de commémorer cette naissance, et ont fixé le jour du 25 décembre pour célébrer cet anniversaire.
Pourquoi cette naissance était-elle si importante ? Parce que Jésus n’était pas un enfant ordinaire. C’était le sauveur de l’humanité. La Bible déclare au sujet de la naissance de Jésus :
« Aujourd'hui, dans la ville de David, un Sauveur est né pour vous. C'est le Christ, le Seigneur. » (Luc 2.11)
Considérons attentivement les mots de cette simple déclaration, et commençons par le plus important :
« pour vous » : ces deux mots sont les plus importants car ils nous visent directement. Ce verset parle de nous, il nous interpelle ; ce qu’il énonce nous concerne. Il nous faut aborder cet énoncé objectivement, pour bien comprendre sa signification exacte, mais également l’aborder subjectivement, pour déterminer la mesure notre vie va être influencée par ce message inédit.
« un sauveur » : pour être sauvé, il faut d’abord être perdu. Parler de sauveur, implique de parler de perdition. Non pas de perte mais de perdition. Il ne s’agit pas d’avoir perdu quelque chose, mais d’être soi-même perdu. Ce verset qui parle d’un sauveur contient donc implicitement une mauvaise nouvelle : nous sommes perdus. Que signifie perdu ? On est perdu quand on n’est plus au bon endroit et qu’on est incapable d’y revenir. L’humanité avait été créée pour vivre dans la présence de son Dieu créateur, mais elle a dû en être chassée à cause de son péché. Au-delà de la mort physique, c’est la séparation éternelle d’avec Dieu qui nous attend. C’est çà notre perdition : nous sommes loin de Dieu, et nous sommes en danger de demeurer loin de Lui pour toujours. C’est de ce péril que Jésus est venu pour nous sauver.0
« est né » : bien que miraculeusement conçu dans le sein d’une jeune fille vierge, ce sauveur a été introduit dans ce monde au travers d’une simple naissance, comme chacun d’entre nous. Il a grandi, a vécu les mêmes difficultés, a souffert les mêmes peines, s’est réjoui des mêmes joies, a endurer les mêmes angoisses que nous. Enfin, il a connu de façon brutale, par le supplice de la croix, la même mort que nous allons tous connaître, dans toutes ses dimensions. Non seulement physique, la mort du corps, mais aussi spirituelle, car pendant qu’il était sur la croix, il a connu la séparation d’avec Dieu. Du début jusqu’à la fin, il a donc vécu en tant qu’être humain comme nous partageant toutes nos expériences, excepté le péché qu’il n’a jamais commis. C’est ce qui lui permet de parfaitement nous comprendre et avoir une authentique compassion pour nous. Il est chair de notre chair On peut dire qu’il nous représente parfaitement, nous humains, dans ce que nous sommes et dans notre sort.
« le Christ », « dans la ville de David » : contrairement à ce que certains pensent, « Christ » n’est pas le nom de famille de Jésus. Le mot « Christ » désigne un titre. Il désigne la même chose que le mot hébreu « Messie ». Ainsi, Jésus, le Christ, n’est autre que le Messie que Dieu avait promis d’envoyer dans les anciennes prophéties. Ce titre de Christ, ou Messie, signifie « celui qui a reçu l’onction royale ». Effectivement, par l’ascendance de Joseph, celui qui l’a adopté comme son Fils, Jésus est légitimement l’héritier du trône d’illustre roi David ; il est le grand roi éternel qui devait apporter la paix à son peuple, le Messie promis.
« le Seigneur » : Non seulement Jésus est ce grand roi promis, successeur du grand roi David, mais ainsi que les prophéties l’annonçait aussi, il est Dieu ! C’est le Seigneur. Il est le Roi des rois, et le Seigneur des Seigneurs. Jésus, c’est Dieu qui est venu vers les hommes qui étaient si loin de lui dans leur péché, pour venir les chercher et les ramener à Lui. Il a dissimulé sa gloire et est venu, nous l’avons vu, comme un vrai homme, tout en restant vrai Dieu. Il s’est présenté aux hommes comme le Messie, le roi libérateur. Et pour cela il a été rejeté. En effet, les hommes attendaient un libérateur politique et militaire qui allait les délivrer de leurs oppresseurs et leur permettre de vivre tranquillement, loin de Dieu. Alors que Lui est venu pour libérer les hommes de leur triste condamnation à vivre éternellement loin de la bienveillante présence de Dieu. Les hommes l’ont donc rejeté, et l’ont mis à mort, pensant en finir avec celui qui mettait en lumière leurs péchés.
« aujourd’hui » : Ce faisant, sans le vouloir, ils ont été les instruments du plan divin qui voulait que Jésus, parfait représentant de l’humanité, endure la condamnation prononcée contre elle : la mort physique et spirituelle. C’est La raison pour laquelle Dieu, en la personne de Jésus, est venu sur Terre : détourner sur lui-même la juste condamnation qu’il avait prononcé contre nous. On peut dire que Jésus est né dans le but de mourir ! Ce qui est pour nous une fatalité était pour Lui son but !
La venue de Jésus et la mission qu’il a accomplie est une réalité historique que marque ce mot « aujourd’hui ». La foi chrétienne n’est pas une fable, ou une philosophie de vie. Jésus est effectivement notre divin sauveur qui s’est livré en sacrifice à notre place ! Dieu a approuvé ce sacrifice en reconnaissant l’innocence de Jésus et sa mort non méritée pour lui-même. C’est ainsi qu’Il l’a ressuscité trois jours après sa mort.
« Aujourd’hui », Jésus est dans le ciel, et son appel résonne encore : il met en lumière nos péchés qui nous éloignent éternellement de Dieu, et nous annonce cette bonne nouvelle : Il est mort à notre place, et nous offre son pardon. Il a payé notre condamnation. A quel prix pour Lui, pour que ce soit gratuit pour nous ! Il vous appelle à reconnaitre vos péchés, à croire en son sacrifice en votre faveur, et à lui demander de vous sauver de votre sort, et de vous rétablir en bonne relation, dans la proximité du Dieu bienveillant.
Quel sera pour vous le sens de Noël ?
« Aujourd’hui », est donc aussi à prendre au sens propre, pour vous-même : c’est aujourd’hui que vous allez décider quel sera pour vous le sens de Noël : un jour de consumérisme débridé, un jour de tradition séculaire, une simple fête païenne, ou bien LE jour qui va changer le cours de votre vie et de votre destinée éternelle ?